Deux mois sans Georges Moustaki: les eaux de mars sont, en fait, des larmes versées!

"Pour vivre ma vie en la rêvant
J'ai suivi le soleil et le vent
Sans jamais mettre une goutte d'eau dans mon vin
J'ai fait de chaque jour un festin. "

Merci Monsieur Moustaki

Citation extraite du site officiel du chanteur. Découvrez-le en cliquant ici.

Un des plus grands compositeurs français, enfin, gréco-français, s'est éteint il y a deux mois environ.
Georges Moustaki a connu un grand succès au Brésil des années 1960 et 1970 grâce à ses balades romantiques (aucune n'était pour Adeline ou pour Élise, mais elles étaient vraiment belles) et ses versions des chansons brésiliennes de certains compositeurs bien confirmés. Les deux plus grands tubes de Moustaki qui ont connu un certain écho au Brésil sont: Joseph, dont la version José de Rita Lee (écrite par Nara Leão) a pris d'assaut plusieurs radios, Balancé et Les eaux de Mars, ces deux dernières des versions des chansons brésiliennes chantées en français brillamment par le propre Moustaki et aussi avec des airs d'autres grands groupes et chanteurs, comme la québécoise Arianne Moffatt.
Peu avant de mourir, il vivait tout seul dans son appartement dans le premier arrondissement, d'où il contemplait la Seine qu'il (ou qui l')a tant aimé.
Au cas où vous feriez un tour à Paris, allez le voir au cimetière Père-Lachaise, lui déposer une fleur (seulement après vous êtes libérées, les filles, d'aller embrasser Oscar Wilde, bien entendu!)

Maintenant, un tout petit peu de Moustaki, avec les chansons: Portugal, une version de "Fado Tropical" de Chico Buarque. Ce qui étonne, dans cette version, est l'actualité de ce qui est chanté: les horreurs de la Guerre, des dictatures tracassant l'Amérique Latine des années 1970.



Cette interview fait aussi une de ses dernières apparitions en public.


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