On a davantage répercuté la disparition de Niemeyer

Oscar Niemeyer (1906-2012)
L'architecture mondiale a perdu un de ses repères. Qu'on l'aime, qu'on le déteste, Oscar Niemeyer fait sans aucun doute partie du panthéon des beaux arts avec ses lignes courbes, ses coupoles concaves ou convexes aussi ludiques qu'un jeu d'enfant. Ses avis aussi très particuliers, son caractère grognon quand on le reprochait d'être trop artistique au détriment de la fonctionnalité de ses oeuvres ne trouveront plus de paire dans le monde des arts. À moins que quelqu'un ne réussise à vivre autant que lui, à l'horizon 2100...

Mercredi dernier, âgé de 104 ans, Oscar Niemeyer n'a pas fait qu'un orphelin. Certes, les Brasiliens se sentent ainsi, les architectes se sentent ainsi, les enfants de 8 et de 80 ans s'amusant à repérer ce que disent autrui dans une des dix colonnes de la Cathédrale de Brasilia se sentent ainsi. Dommage que des hommes comme celui-ci nous quittent aussitôt; c'est comme si l'humanité ne s'était pas aperçu d'avoir déjà vu passer un siècle, deux Guerres mondiales, deux crashs boursiers, des miliers et des miliers d'indépendances, de truchements, de conseillers généraux, de changement de devises, enfin, de Buster Keaton à Jean Dujardin, du phonographe au Mp3, du Diesel à l'hybride...

Et l'univers francophone, comment a-t-il répercuté la mort de ce monsieur centenaire qui fumait, bossait et baisait (pardonnez-moi, chers lecteurs) tous les jours?

L'humanité, publication de gauche:
L'Humanité rend hommage à Oscar Niemeyer
L'Humanité rend hommage à Niemeyer

Le Monde: Brasilia, le choc visuel de Niemeyer (album photo)

France Info



Que chacun a son avis à propos de ce type, il en est certes vrai. Et pourtant, apprenons avec les anthropophages des tribus brésiliennes et mangeons ce qu'il y a de mieux à manger chez ceux que l'on n'aime pas.



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