"Mensalão" international
Il est certes difficile de trouver des échos de ce qui se
passe dans notre pays dans la presse internationale. Cependant, lorsqu'il
s'agit d'une preuve d'existance de notre état démocratique de croit, ce fait
entre dans le palmarès des incontournables.
Le jugement du procès-verbal 470 à la cour Suprême buzze, par exemple, sur la page du droitiste Le Figaro, sous le titre Brésil: des proches de Lula condamnés pour corruption, on indique que la condamnation est due au fait que José Dirceu, "66 ans, l'ancien bras droit de Lula, le principal accusé politique de ce procès entamé début août, est considéré par le rapporteur du procès comme le chef de ce système."
La Radio France Internationale, elle aussi nous en raconte du neuf. Dans l'article paru le premier septembre dénommé Premières condamnations dans l'affaire de corruption de mensalão, le correspondant François Cardona cite une phrase du Ministre Celso de Melo, le premier à voter pour la condamnation de João Paulo Cunha. Selon Melo, « Des fonctionnaires qui se laissent corrompre, et les particuliers qui corrompent les serviteurs de l’Etat, ce sont eux les profanateurs de la République. »
Achin Lippold, journaliste aussi chez RFI, estime que la lutte de la présidente Dilma Roussef contre la corruption est des plus difficiles. Comme figure dans l'article Brésil: la lutte difficile de Dilma Roussef contre la corruption, la présidente ne voit pas le fait de défénestrer des corrpompus de son ministère comme du simple ménage: « Normalement, vous faites le ménage entre 6 et 8 heures du matin, puis c’est terminé. Mais le contrôle des dépenses publiques est une activité à plein temps ». Après toute analyse, ce journaliste attribue le cancre de la corruption au système de gouvernement brésilien, qui ne permet pas aux caps de l'Exécutif de gouverner sans tisser quelques alliances. Le prix, maintes fois à payer est lourd.
Le jugement du procès-verbal 470 à la cour Suprême buzze, par exemple, sur la page du droitiste Le Figaro, sous le titre Brésil: des proches de Lula condamnés pour corruption, on indique que la condamnation est due au fait que José Dirceu, "66 ans, l'ancien bras droit de Lula, le principal accusé politique de ce procès entamé début août, est considéré par le rapporteur du procès comme le chef de ce système."
La Radio France Internationale, elle aussi nous en raconte du neuf. Dans l'article paru le premier septembre dénommé Premières condamnations dans l'affaire de corruption de mensalão, le correspondant François Cardona cite une phrase du Ministre Celso de Melo, le premier à voter pour la condamnation de João Paulo Cunha. Selon Melo, « Des fonctionnaires qui se laissent corrompre, et les particuliers qui corrompent les serviteurs de l’Etat, ce sont eux les profanateurs de la République. »
Achin Lippold, journaliste aussi chez RFI, estime que la lutte de la présidente Dilma Roussef contre la corruption est des plus difficiles. Comme figure dans l'article Brésil: la lutte difficile de Dilma Roussef contre la corruption, la présidente ne voit pas le fait de défénestrer des corrpompus de son ministère comme du simple ménage: « Normalement, vous faites le ménage entre 6 et 8 heures du matin, puis c’est terminé. Mais le contrôle des dépenses publiques est une activité à plein temps ». Après toute analyse, ce journaliste attribue le cancre de la corruption au système de gouvernement brésilien, qui ne permet pas aux caps de l'Exécutif de gouverner sans tisser quelques alliances. Le prix, maintes fois à payer est lourd.
Une fois fini ce résumé, quelques précisions se font
importantes:
Alors que l'on condamne tel ou tel véhicule au Brésil
d'annoncer ces tendances politiques ouvertement au-dessous de l'Équateur, cela
n'arrive pas du tout à l'Hexagone. Au contraire, on doit le lire pour avoir de
quoi contester, de quoi discuter. Or, on ne doit pas buter un kiosque à journal
car il vend telle ou telle publication.
Alors que l'on condamne tel ou tel véhicule au Brésil
d'annoncer ces tendances politiques ouvertement au-dessous de l'Équateur, cela
n'arrive pas du tout à l'Hexagone. Au contraire, on doit le lire pour avoir de
quoi contester, de quoi discuter. Or, on ne doit pas buter un kiosque à journal
car il vend telle ou telle publication.
Autre point important: Emmanuel n'a pas lieu dans la vie
politique, ni n'est partisant d'aucune couleur politique. Ce blog a pour but
répercuter des éphémérides, aider les gens à être en contact avec la langue
tout en la pratiquant, soit en lisant des articles, soit en se procurant quelques
exercices. Cet article ne fait qu'écho à ce qui paraît dans les quotidiens
internationaux par rapport à quelque chose ayant autant d'importance que le
dernier chapitre du feuilleton et la finale des téléréalités, ceux-ci vus sous
l'optique de phénomène de masse.
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