Les présidentielles à l'ordre du jour...

Si les Verts n'ont pas pris leur décision, le reste du pays l'a fait. On a décidé de mettre une femme dans le cap du pays le plus important de l'Amérique du sud. Dans les quatre ans à venir, on aura une Madame le Président, ou même, pour améliorer les choses, une Présidente.

Comment a-t-on répercuté cette nouveauté?

Dans le quotidien français Le Figaro, on dit que "Le pari fou du président sortant Luiz Inacio Lula da Silva vient d'être gagné :  Dilma Roussef est devenue ce dimanche la première femme présidente du Brésil, une performance d'autant plus remarquable que l'ex-chef de la Maison Civile - équivalent de premier ministre - n'avait jamais auparavant brigué le moindre mandat. La candidate du Parti des Travailleurs (PT) l'emporte avec 55,59% des suffrages - à partir de 94% des bulletins dépouillés - contre 44,41% pour son adversaire José Serra, du Parti de la Sociale Démocratie Brésilienne (PSDB), soit plus de 10 millions de votes de différence."

Le Monde nous rappelle son passé, en affirmant que "la bulgaro-brésilienne Dilma Rousseff a été emprisonnée et torturée au début des années 70 en combattant la dictature militaire. Quasi inconnue il y a encore quelques mois, cette technocrate doit son ascension au soutien actif du président sortant. Samedi, Rousseff avait assuré que, si elle était élue, elle maintiendrait une relation "intime et forte" avec son mentor, encore que Lula n'ait pas de place garantie au prochain gouvernement."


Le portail Radio Canada souligne te ton décevant de cette campagne: "Le taux d'abstention a été comme prévu plus élevé au deuxième tour, les Brésiliens se disant fatigués de cette longue course marquée par les coups bas et la diffamation. Le débat sur l'avortement a été propulsé au coeur de la campagne par les Églises catholiques et évangéliques, obligeant les candidats à se positionner. Dilma Rousseff, qui s'était prononcée dans le passé pour la décriminalisation, a dû affirmer qu'advenant son élection, elle ne toucherait pas à la loi." Cependant, il y a quelque espérance à la fin de l'article: "ils espèrent néanmoins que Dilma Rousseff saura gérer la formidable croissance économique que connaît le pays tout en continuant à mettre en oeuvre les programmes sociaux qui ont permis à nombre de Brésiliens de sortir de la pauvreté."

 
Et les défis de la nouvelle Présidente?
Cette vidéo en fait un panorama:
 
 
Si je peux me permettre de faire une paraphrase de Chico:
"apesar de você, amanha há de ser outro Dilma..."

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